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Les blessures en Voile, Planche à voile & Kitesurf

blessure sports de voile chirurgie du sport paris docteur patrick houvet et docteur philippe paillard chirurgiens orthopedistes du sport paris

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Les blessures en Voile, Planche à voile & Kitesurf

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Les conseils de l'ostéopathe Thomas

Tél : 07 61 49 39 36  | Rendez-vous Doctolib

Thomas TCHURUKDICHIAN exerce en tant qu’ostéopathe dans le 16ème arrondissement de Paris au sein de la Clinique Victor Hugo, du Centre Vitruve, en cabinet privé ainsi qu’à domicile. Vous trouverez ci-dessous ses conseils d'expert. → En savoir plus

Tendinopathie du Supra-Épineux chez le Pratiquant de Planche à Voile

1. Echauffement adapté

  • Exercices spécifiques :
    • Mouvements circulaires des épaules : Réaliser des mouvements de rotation des épaules dans les deux sens pendant 1 à 2 minutes pour activer les muscles de la coiffe des
    • Mobilisation active des bras : Effectuer des mouvements de bras en croix (abduction/ adduction) et des flexions/rotations pour échauffer les muscles de l’épaule.
    • Exercices avec bande élastique légère : Effectuer des rotations internes et externes pour solliciter le supra-épineux et les autres muscles stabilisateurs de l’épaule.
    • Étirements dynamiques du tronc : Mobiliser le tronc et les bras pour activer les chaînes musculaires sollicitant les épaules.

2. Renforcement musculaire

  • Exercices spécifiques :
    • Renforcement des muscles de la coiffe des rotateurs : Utiliser des bandes élastiques pour réaliser des rotations internes et externes de l’épaule.
    • Renforcement des muscles posturaux : Travailler les muscles du dos et les trapèzes avec des exercices comme le rowing ou les extensions avec haltères légers.
    • Exercices de proprioception de l’épaule : Travailler avec un ballon ou sur une surface instable pour améliorer la stabilité dynamique.
    • Élévations latérales légères : Effectuer des élévations latérales avec de faibles charges pour renforcer le supra-épineux sans le surcharger.

3. Posture et techniques

  • Conseils spécifiques :
    • Alignement des épaules : Maintenir les épaules dans une position neutre, évitant une posture arrondie vers l’avant.
    • Techniques de prise du wishbone : Lors de la manipulation du wishbone, veiller à ne pas lever les bras trop haut, ce qui pourrait sursolliciter le supra-épineux.
    • Utilisation du corps pour tourner la voile : Éviter d’utiliser uniquement les bras pour diriger la voile. Utiliser le tronc et les jambes pour répartir les forces.
    • Strapping de l’épaule : Le strapping peut être utilisé pour soutenir l’épaule et réduire les tensions sur le tendon pendant les périodes de récupération.

4. Gestion des entraînements

  • Conseils spécifiques :
    • Progression des charges : Augmenter progressivement l’intensité et la durée des sessions pour laisser le temps aux tendons de s’adapter.
    • Alternance des types d’effort : Varier les exercices et les mouvements pour éviter la sollicitation répétée d’un même groupe musculaire.
    • Périodes de repos suffisantes : Intégrer des jours de repos ou de récupération active pour permettre aux tissus de se régénérer.
    • Technique de récupération active : Intégrer des séances à faible intensité ou des activités complémentaires (comme la natation) pour maintenir la forme sans sursolliciter l’épaule.

5. Récupération et étirements

  • Exercices spécifiques :
    • Étirements des muscles de l’épaule : Étirer doucement les muscles deltoïdes, les pectoraux et le trapèze après chaque session.
    • Auto-massage avec une balle : Utiliser une balle de massage ou un rouleau en mousse pour détendre les muscles tendus autour de l’épaule.
    • Application de froid ou de chaleur : Appliquer de la glace en cas de douleur aiguë ou utiliser de la chaleur pour détendre les muscles avant les étirements.
    • Hydratation et alimentation équilibrée : Favoriser la récupération en restant bien hydraté et en consommant des aliments riches en nutriments, comme les protéines et les antioxydants.

6. Traitement préventif chez l’ostéopathe

  • Pourquoi consulter :
    • Évaluation de la mobilité articulaire : L’ostéopathe peut identifier et corriger les limitations de mobilité de l’épaule et du haut du dos.
    • Correction des déséquilibres musculaires : Les manipulations ostéopathiques peuvent aider à détendre les muscles contractés ou à réactiver ceux qui sont moins sollicités.
    • Prévention des adhérences : Les techniques ostéopathiques permettent de prévenir la formation de cicatrices fibreuses dans le tendon.
    • Suivi régulier : Effectuer un suivi ostéopathique régulier, surtout en cas de douleur récurrente ou après une période d’entraînement intensif.
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La pratique de la voile regroupe plusieurs plusieurs sortes d’activités : le yachting de régate, la course croisière et le yachting hauturier, la planche a voile (wind-surf) et le kite-surf.

La traumatologie en mer est d’une très grande diversité, de la plus bénigne et la plus commune comme une simple contusion, très fréquente en raison de l’instabilité du milieu, à la plus grave comme une fracture, une luxation, ou une lésion cérébrale. Les endroits à risque sur un bateau sont surtout le pont, et la fréquence des traumatismes est, en fait, fonction de l’expérience des équipages.

Les atteintes du membre inférieur intéressent surtout le pied. Le port de chaussure permettrait d’éviter plus de la moitié des traumatismes. Au membre supérieur, la main est la plus touchée. Un capot de descente permettrait d’éviter les traumatismes crâniens dus à la bôme. Bien que tous les équipages soient sensibilisés à la protection solaire, l’équipement du bateau en bimitop serait une mesure de protection bien utile. Un guindeau même mécanique permettrait d’éviter les plaies des mains ainsi que les lombalgies aiguës. Enfin, le traitement soigneux de toutes les plaies jusqu’à guérison complète permettrait d’éviter les surinfections cutanées, si fréquentes, dans ce milieu marin.

Le kitesurf est un sport extrême en plein essor. L’épidémiologie des traumatismes est toutefois mal connue. Quelques enquêtes prospectives ou rétrospectives permettent de déterminer une incidence moyenne des lésions de 6 à 7 pour 1 000 heures de pratique. Les accidents sont fréquemment liés au non-largage de l’aile.  

Les lésions des membres supérieurs sont particulièrement fréquentes en freestyle, dans les sauts déhookés (manoeuvre consistant à se décrocher du harnais lors d’un saut afin de faire tourner son corps autour de la barre).

Blessures de l’épaule en voile, planche à voile et kitesurf

Les traumatismes de l’épaule sont assez fréquents en sport de voile ou de planche à voile : soit par choc direct (de la bôme), soit indirect par une chute sur le pont en croisière, soit à la réception d’un saut ou même après la percussion d’une grosse vague.

Lésions osseuses

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Fracture de la clavicule

Ce contenu a été rédigé sur le site du Dr Paillard. Pour le consulter, cliquez sur le bouton ci-dessous.

Lésions articulaires

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Luxation de l’épaule

Ce contenu a été rédigé sur le site du Dr Paillard. Pour le consulter, cliquez sur le bouton ci-dessous.

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Lésion du bourrelet glenoidien et SLAP lésions

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Entorse grave ou luxation acromio-claviculaire

Ce contenu a été rédigé sur le site du Dr Paillard. Pour le consulter, cliquez sur le bouton ci-dessous.

Lésions tendineuses

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Conflit sous-acromial

Blessures du coude

Lésions articulaires

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Luxation du coude

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Entorse grave

Lésions tendineuses

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Epicondylite latérale

Lésions nerveuses

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Syndrome de loges chronique des membres supérieurs

Les syndromes de loges (compartemental syndrom pour les anglo-saxons) regroupent plusieurs tableaux dont le point commun est l’augmentation de la pression à l’intérieur d’un compartiment fermé perturbant la fonction et la viabilité des tissus contenus dans ce compartiment.

Le syndrome chronique de loge survient dans la pratique de la planche a voile plus souvent que dans le kite-surf. Le muscle accroît son volume de prés de 30% durant l’effort physiologique entraînant un conflit contenu-contenant chez certains sujets et l’absence de phase de récupération et de relâchement musculaire au cours d’exercices intensifs est déterminant.

Les signes cliniques se limitent à une claudication musculaire d’effort intermittente. La douleur survient donc spécifiquement à l’effort et va en s’accroissant progressivement jusqu’à l’arret de l’exercice. Puis le patient récupère et va repartir vers un nouveau cycle douloureux. Elle entraîne donc à terme une baisse des performances sportives.

La mesure de pression intramusculaire est l’examen essentiel. Elle est nécessaire en cas de doute mais on ne doit pas l’attendre en cas de certitude. Le point de ponction est centré sur le corps musculaire.

A l’avant-bras la mesure se fait à la jonction tiers moyen-tiers supérieur, en superficie dans le flexor carpi ulnaris et en profondeur en arrière du cubitus. Une pression de 50 mm de mercure apparaît comme une pression à ne jamais dépasser et la valeur seuil raisonnable semble être plutôt autour de 30 mm de mercure compte tenu de la gravité potentielle des lésions.

Le doppler ou l’arteriographie peuvent se discuter en cas d’abolition des pouls distaux pour éliminer une ischémie aiguë par interruption vasculaire. L’EMG est souvent demandé et en particulier s’il existe des parasthésies associées. Mais il ne s’agit pas d’un trouble moteur d’origine neurologique et donc l’examen est normal.

Le traitement repose sur le principe de la décompression de la ou des loges musculaires Il est souhaitable de ne pas ouvrir le canal carpien pour ne pas affaiblir la force de serrage de ces sportifs. Certains ont pu proposer l’ouverture exclusive de la loge superficielle, par endoscopie pour diminuer la cicatrice ; dans ce cas il n’y a pas d’ouverture des autres loges et donc un risque de résultat incomplet.

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Blessures du poignet et de la main

Lésions articulaires

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Entorse grave du LLI du pouce

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Entorse IPP

Ce contenu a été rédigé sur le site de l’Institut Français de Chirurgie de la Main. Pour le consulter, cliquez sur le bouton ci-dessous.

Lésions tendineuses

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Lésions cutanées

  • En planche a voile, les lésions cutanées sous forme de phlyctènes ou de crevasses liées à la tenue du wishbone sont banales.
  • En voile, les lésions de décapage de la peau de la paume de la main (en tenant une écoute ou un mouillage) sont responsables de brûlure et doivent être traités comme telles.

L’utilisation de gants ou de mitaines permettrait à elle seule de diminuer la fréquence de ces lésions qui peuvent parfois être sévères.

Blessures du dos et des lombes

Tous les étages rachidiens mais les lombalgies sont les plus fréquentes, souvent liées à un défaut technique ou à une insuffisance de gainage abdomino-lombaire.

Ces lombalgies sont le plus souvent benignes.

Blessures du genou

Lésions osseuses

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Périostite tibiale

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Maladie d’Osgood

Elle est pathognomonique du jeune sportif et donc assez fréquente chez le volleyeur adolescent.

La douleur est ponctuelle au niveau de la tubérosité tibiale antérieure (TTA).

Elle est retrouvée dans la mise en flexion forcée du genou et en isométrie d’extension.

Le traitement repose exclusivement sur le repos et l’arrêt de l’activité sportive.

Lésions articulaires

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Entorse du genou

L’entorse du genou était quasiment inconnue au Volley Ball pendant plusieurs années mais depuis l’apparition des chevillières bi-valves elle est devenue une pathologie à part entière. Puisque la cheville est protégée, c’est le genou qui prend une position forcée avec une rupture ligamentaire en particulier du LLI ou du LCA mais également des lésions méniscales.

Ce contenu a été rédigé sur le site du Dr Paillard. Pour le consulter, cliquez sur le bouton ci-dessous.

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Lésions méniscales

Blessures de la cheville et du pied en voile, planche à voile et kitesurf

  • Les kitesurfers pratiquant sur un surf non sanglé sur la planche présentent probablement moins de lésions de la cheville, en dehors des experts qui sautent et retombent de façon hasardeuse sur le surf. De même, les pratiquants de freestyle en chaussures de type ski nautique/wakeboard ont une relative protection des chevilles, au détriment des genoux. L’articulation tibio tarsienne est très sollicité avec des entorses voire une fracture de la malléole externe ou bi malléolaire.
  • Les footstraps apportent un confort de navigation indispensable. Cependant dans certaines situations, ils peuvent au contraire entraîner un traumatisme de la cheville si les pieds restent coincés dans le dispositif et que le corps est propulsé violemment
  • Les lésions cutanées des pieds sont fréquentes, souvent par plaie sur le fond rocheux, les oursins, les coraux ou sur la planche elle-même. En eau tropicale ou en milieu pollué, la surinfection est fréquente et le traitement doit être réalisé avec le plus grand sérieux.
  • L’utilisation de chaussons néoprène dans certaines zones géographiques est indispensable.

 

Prévention :

  • Utiliser un casque, en particulier si l’on utilise un leash de planche (qui est toujours déconseillé). Ce casque doit être lisse afin de limiter l’accrochage d’une ligne dans celui-ci (éviter les caméras embarquées fixées sur le casque).
  • S’entraîner à larguer l’ailepour maîtriser le geste en toute circonstance. Porter sur soi un coupe-ligne, permettant de se libérer manuellement du kite si le système de largage ne fonctionne pas correctement. 
  • Passer au large des obstaclesafin d’éviter toute collision et turbulence dans les flux d’air.
  • Porter un gilet de sauvetage amortissant les chocs dans l’eau ou sur un obstacle, et utile en cas de longue dérive en mer.
  • Porter une combinaison néoprène pour les mêmes raisons, mais aussi pour protéger les membres des coupures.
  • Utiliser des chaussons lors de la pratique dans des eaux comportant des oursins, des coraux…
  • Penser à la protection contre les UV.

Dr Philippe PAILLARD, spécialiste des membres inférieurs

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Les Docteurs Patrick Houvet et Philippe Paillard sont chirurgiens orthopédistes à Paris et en Île-de-France. Ils sont tous deux spécialistes en chirurgie du sport.

Dr Patrick HOUVET, spécialiste des membres supérieurs

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