Lésions osseuses jambe

Sommaire – Accès rapide

• Fracture de fatigue du tibia
• Fracture de fatigue de la fibula ou « Runner’s fracture »
• Périostite tibiale

Sports concernés : Running

Son diagnostic doit être évoqué devant toute douleur de la jambe survenue à l’effort.

Ces fractures sont très fréquentes entre 18 et 45 ans atteignant le plus souvent des hommes.

Il existe 3 types de fractures de fatigue tibiales : les fractures du tiers supérieur qui touchent le plateau tibial et la tubérosité tibiale antérieure, et fracture du tiers moyen de localisation antéro-interne au niveau de la grande courbure, les fractures de fatigue 1/3 inférieur quelques centimètres au-dessus de la malléole interne.

Il existe 2 scénarios possibles :

• Les formes un début progressif sont les plus fréquentes avec une douleur mécanique déclenchée par la mise en charge, survenant en général à la fin de l’exercice et disparaissant au repos puis survenant de plus en plus tôt et c’est dans de moins en moins au repos jusqu’à abandonner l’activité sportive point il s’agit plus d’une longue histoire de périostite tibiale. Les facteurs favorisants sont un exercice sportif excessif,1 changement d’entraînement, une modification de la surface d’entraînement ou du chaussage sur une anatomie favorable par torsion tibial externe exagérée.
• L’apparition d’emblée d’une fracture de frac digue sur un mode brutal est plus rare.

L’examen clinique retrouve rarement un œdème local ou une ecchymose en regard de la fracture. La palpation réveille une douleur très ponctuelle parfois associée à une tuméfaction osseuse.

Le bilan radiographique le plus souvent normal et les signes sont souvent en retard de 3 à 6 semaines selon la localisation fracturaire.

Une IRM permet un diagnostic plus précoce en montrant en T1 un hypo signal lié à l’œdème et en T2 un hyper signal médullaire.

La scintigraphie est sensible dès les premières heures qui suivent les douleurs retrouvant une hyper fixation localisée témoin de la fracture et une hyper fixation diffuse témoin de la périostite.

Le traitement orthopédique consiste dans la mise au repos strict pour 6 semaines.

La guérison est confirmée par l’apparition du cal ou par la disparition du trait de fracture.

Un traitement chirurgical est rarement nécessaire mais plusieurs techniques ont été proposées.