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Lésions osseuses hanche et bassin

Sports concernés

Danse

Football

Running

Fractures de fatigue

Sports concernés : Running

 

Une fracture de fatigue est une lésion de la continuité osseuse qui survient sur un os non fragilisé à la suite de microtraumatismes répétés.

Ces fractures de fatigue surviennent dans un contexte d’entraînement de course avec un kilométrage hebdomadaire élevé virgule à l’occasion d’un entraînement sur un sol dur, ou à l’occasion d’une augmentation brutale de la distance d’entraînement.

Elles se voient chez le coureur de longue distance (50 à 70 km par semaine) et chez l’adulte au-dessus 30 ans.

Il existe rôle favorisant d’une inégalité de longueur des membres inférieurs

Elles sont toujours diagnostiquées avec retard.

 

Fracture de fatigue du sacrum

C’est une localisation exceptionnelle qui peut être suspecté devant une douleur de la fesse ou une douleur sacrée ou même une douleur lombaire avec une irradiation à la partie haute de la cuisse qui apparaît au cours de l’entraînement et oblige à l’interrompre. L’examen clinique retrouve une douleur en appui monopodal et à la palpation du sacrum.

Les radiographies standards sont le plus souvent normales. La scintigraphie fait le diagnostic en montrant une hyper fixation unilatérale parallèle à l’articulation sacro-iliaque plus ou moins étendue. Le scanner montre un trait vertical parallèle à l’interligne sacro-iliaque. L’i RM on trouve une réaction œdémateuse avec un hypo signal de l’aileron sacré en T1 et un hyper signal en T2.

Un délai de 3 à 5 mois et nécessaire pour la consolidation de la fracture et la disparition des douleurs

 

Fracture de fatigue de l’aile iliaque

La fracture de fatigue de la chrétienté antérieure ce produit chez des coureurs qui balance les bras en travers du corps. La douleur se situe à la partie antérieure de la création iliaque à l’insertion du tenseur du fascia lata et des muscles de l’abdomen

il y a radiographies sont normales et c’est la scintigraphie qui fait le diagnostic

à la reprise de l’activité le coureur doit améliorer sa position de course  : la partie supérieure du corps doit rester perpendiculaire à la surface de course et il faut diminuer le balancement des bras

 

Fracture de fatigue du col fémoral

Il existe 2 types de lésions : les fractures par traction avec le risque de déplacement secondaire et les fractures par compression.

Ces fractures nécessitent un diagnostic précoce pour éviter la survenue de complications telles que la nécrose de la tête fémorale mais c’est un diagnostic difficile car l’apparition des symptômes est progressive. Il s’agit d’une douleur au niveau de l’aine, d’horreur mécaniques calmé par le repos et qui n’intervient que pendant la course.

Secondairement la douleur s’exacerbe avec une irradiation jusqu’au genou et peut entraîner une boiterie ou une attitude antalgique.

Il existe des atteintes bilatérales.

Les examens biologiques sont normaux et éliminent une pathologie inflammatoire ou infectieuse.

Les signes radiologiques sont en retard et c’est la scintigraphie qui retrouve une hyper fixation précoce.

Le traitement impose la mise au repos avec une surveillance radiologique régulière. Si la fracture est instable ou déplacée la solution peut être chirurgicale.

 

Fractures de fatigue des branches ischio et ilio-pubiennes

Ce sont les fractures les plus fréquentes et les plus spécifiques de la course à pied.

C’est une fracture de l’adulte jeune voire de l’adolescent on la retrouve aussi chez les seniors qui décident de se remettre au sport.

La prédominance féminine est notable. Il existe des cas d’atteinte bilatérale.

Le coureur se plaint d’une douleur progressive de l’aine, de la fesse ou de la partie haute de la cuisse irradiant parfois à la partie postérieure de la cuisse et s’intensifient progressivement jusqu’à l’arrêt de la course et le retentissement sur la vie quotidienne où il peut exister une boiterie.

À l’examen clinique l’appui monopodal est impossible du côté douloureux avec une douleur à la mobilisation de la hanche mais les amplitudes articulaires sont normales.

La palpation déclenche une douleur ischio pubienne

 

L’imagerie est spécifique :

La lésion radiologique débute par une fissure transversale ou par un cal nuageux (Meurman). Une déminéralisation souligne le trait fracturaire alors que le cal se développe entourant la branche ischiopubienne. Ce cal persiste plusieurs mois, voire une ou deux années.

La guérison clinique bien sûr devance la réparation radiologique (6 à 10 semaines).

La scintigraphie est utile pour confirmer une suspicion clinique, la radiographie du bassin étant normale, parfois pendant une longue période. Cette hyperfixation s’éteint là aussi avant la réparation radiologique.

 

Fracture de fatigue du pubis

C’est une localisation exceptionnelle qui se manifeste par une douleur pubienne pouvant irradier vers le périnée.

Elle peut prendre facilement le masque d’une pubalgie.

La scintigraphie doit être réalisé après miction. L’IRM peut montrer des anomalies précoces.

 

Fracture de fatigue de la diaphyse fémorale

C’est une localisation exceptionnelle.

Elle entraîne des douleurs sourdes de la cuisse calmée par le repos et s’accompagnant à la longue d’une boiterie. Il existe des contractures musculaires et un point douloureux au niveau de la fracture.

La scintigraphie est utile pour faire un diagnostic précoce.

Les fractures longitudinales seront traitées par le repos mais les fractures transversales peuvent être chirurgicales.

 

Il faut rechercher toujours d’autres sites de fractures de fatigue associés (calcanéum).

Arrachement traumatique du bassin

Sports concernés : Football

 

Chez l’adolescent la douleur peut être brutale au cours d’une contrainte violente ou bien se présenter sous forme d’une vague douleur à l’effort à la racine de la cuisse en rapport avec des microtraumatismes répétés (course, impulsion, réception, schoot). Il ne faut jamais contenter du diagnostic de « tendinite ».

Radiologiquement, par un simple cliché de face bassin, il est possible de découvrir des fractures-arrachements, ou de simples décollements. Le déplacement peut être sévère.

Il est responsable d’une incapacité fonctionnelle majeure.

En dehors des cas opérés, l’évolution de la consolidation doit être suivie pendant plusieurs mois (3-6) par une succession de clichés radiologiques.

 

Les tendons du droit antérieur, des adducteurs et même les attaches du tenseur du fascia lata peuvent être le lieu d’ossification à point de départ pubien. Une traction ou une contraction violente de ces muscles crée des lésions d’arrachement périosté et une hémorragie locale, puis la formation d’ossification qui dessine l’attache du tendon envahissant parfois une partie du muscle.

L’affection douloureuse est trainante mais elle peut être de découverte fortuite lors d’une radiographie. La scintigraphie est utile dans cette région et révèle une hyperfixation précoce, au niveau de l’insertion du droit antérieur est de fâcheux pronostic : l’affection aura une longue évolution et une ossification peut, à tout moment, apparaître décalée dans le temps.

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Fractures de contrainte du col fémoral

Sports concernés : Danse

 

Les douleurs de l’aine chez le danseur sont très fréquentes et le plus souvent en rapport avec une tendinopathie.

Cependant l’examen clinique doit rester très strict

La radiographie voire le scanner permet alors de visualiser un trait de fracture situé sur le bord médial.

La marche on décharge avec deux cannes béquilles et un appui simulé est obligatoire pour 2 mois minimum

Coxarthrose

Sports concernés : Danse

 

En raison de l’hyper sollicitation des hanches, une coxarthrose précoce peut apparaître chez le danseur, sans corrélation avec le sexe ou le côté dominant.

Cette pathologie peut être déclenchée par les mouvements d’abduction-rotation externe (battements et développés en 2nde), les arrondis, les appuis monopodaux prolongés.

La raideur articulaire est secondaire par rapport à la douleur. Les amplitudes limitées sont principalement la rotation interne et l’extension.

La radiographie retrouve au départ un pincement articulaire supero-externe ou polaire interne avec parfois un angle de couverture externe (VCE) anormal.

Le traitement peut être conservateur longtemps.

Les PTH sont posés en règle générale plus de 11 ans après l’apparition des premiers symptômes mais évidemment cela aura un retentissement sur la vie professionnelle.

Prendre RDV avec le Dr Philippe Paillard, chirurgien des membres inférieurs

Le Docteur Philippe Paillard est chirurgien orthopédiste spécialiste de la chirurgie de la hanche, du genou, de la cheville et du pied.

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