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Sports concernés : Cyclisme ; Ski & snowboard ; Handball ; Équitation ; Volley ; Voile PV KS ; Lutte ; Judo & Karaté ; Basket ; Football ; Tennis ; Escalade ; Gymnastique

Ce contenu a été rédigé sur le site du Dr Paillard. Pour le consulter, cliquez sur le bouton ci-dessous.

Fracture isolée du trochiter

Sports concernés : Ski & snowboard

 

C’est la conséquence d’une banale chute sur le moignon de l’épaule ou parée par le membre supérieur. Dans la littérature, la fracture du trochiter est rarement traitée seule. Elle fait partie de l’étude des fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus, associée ou non à une luxation antéro-interne de la scapulo-humérale.

Plusieurs mécanismes sont possibles :

  • une fracture contusion directe ou le plus souvent contusion indirecte. Le patient se protège de la chute avec son membre supérieur et le trochiter vient heurter le bord glénoïdien supérieur où l’acromion.
  • une fracture par arrachement est la conséquence d’une violente contraction des muscles de la coiffe des rotateurs à l’occasion d’une chute. Cela entraîne un arrachement de la calotte du trochiter de taille variable.

 

L’impotence est immédiate : le patient perçoit souvent en craquement lors de la chute.

La douleur est vive irradiant à la face externe du bras et augmente à la moindre mobilisation.

L’épaule n’est pas déformée à l’examen, la palpation du tubercule majeur est très douloureuse. L’ecchymose n’apparaîtra que 48 h plus tard.

L’épaule douloureuse conduit parfois à un diagnostic retardé : l’impotence initiale est faible et l’accident paraît anodin. Le blessé consulte plus tardivement devant la persistance d’une gêne douloureuse et un jeu normal très dégradé.

L’inspection est normale mais les mobilités complètes sont impossibles avec une contraction isométrique musculaire très douloureuse et un arc douloureux caractéristiques au-delà de 90°.

La radiographie standard comporte 3 clichés de face (0, RE, RI) et un profil au minimum. Il faut bien dérouler le trochiter par de multiples incidences en particulier en rotation interne car la fracture est souvent postéro externe.

Lorsqu’il existe un doute ou si la fracture est mal qualifiée, l’examen de référence est le scanner avec éventuellement une reconstruction en 3D.

Le traitement dépend de l’importance du volume fracturé et surtout du déplacement de la tubérosité :

  • La plupart du temps le traitement orthopédique avec immobilisation coude au corps par un bandage type Dujarrier pour 4 semaines suivie d’une rééducation.
  • Le traitement chirurgical s’impose soit parce que le fragment est très déplacé (en particulier en arrière et en haut) avec un risque de conflit sous acromial si la consolidation se fait en cal vicieux ou bien s’il existe une lésion tendineuse associée.

 

La gêne fonctionnelle et la rééducation post-traumatique peuvent être longues en particulier avec un passage sous acromial douloureux qui freine la rééducation, une tendinopathie séquellaire, la possibilité d’une capsulite rétractile (frozen shoulder) qui peut être la conséquence d’un diagnostic tardif ou d’une rééducation trop tonique.

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Fracture de la tête humérale

Sports concernés : Ski & snowboard ; Équitation

 

La fracture de l’épiphyse proximale de l’humérus est aussi appelée fracture de la tête humérale. Chez les sujets jeunes, le traumatisme est le plus souvent accidentel et en particulier dans la pratique sportive lors d’un contact violent ou d’une chute à haute énergie.

La tête de l’humérus est constituée de 4 zones anatomiques distinctes :

  • La calotte céphalique comporte la surface cartilagineuse articulaire et s’articule avec la glène de l’omoplate.
  • Le tubercule majeur ou trochiter qui est le site d’insertion de deux des tendons de la coiffe des rotateurs (supra-supinatus en avant et infra-supinatus en arrière)
  • Le tubercule mineur ou trochin, site d’insertion du tendon sub-scapularis (ou sous-scapulaire)
  • Le corps ou diaphyse de l’humérus est un cylindre et l’extrémité distale triangulaire s’appelle la palette humérale et appartient à l’articulation du coude, avec le radius et l’ulna.

 

Il existe plusieurs types de fracture de l’extrémité supérieure de l’humérus selon la localisation anatomique et le/les traits de fractures.

 

  • Les fractures du col « anatomique » de l’humérus séparant la calotte céphalique du reste de l’humérus (type A)
  • Les fractures du col « chirurgical » de l’humérus siègent sous l’articulation gléno-humérale (type B)
  • Les fractures des tubérosités (tubercule majeur et ou tubercule mineur) sur lesquelles s’insèrent les tendons de la coiffe des rotateurs (type C et D)
  • Les fractures complexes sont appelées céphalo-tubérositaires : elles associent une fracture des tubérosités, de la calotte céphalique et de la diaphyse. Lorsqu’une seule des tubérosités est fracturée ou parle de fractures céphalo-tubérositaires à 3 fragments, si les 2 sont fracturées on parlera alors de fractures céphalot-ubérositaires à 4 fragments selon la classification de Neer.

 

Le blessé décrit une douleur majeure de l’épaule. Après un traumatisme violent lors d’une chute, l’impotence fonctionnelle est totale et le skieur ne peut pas continuer à descendre.

 

Un hématome important est normalement visible 24 h après la survenue de la fracture, c’est l’hématome de Hennequin.

 

L’imagerie comporte au minimum des radiographies standards de face et de profil de l’épaule.

Un scanner avec une reconstruction 3D est nécessaire dans les meilleurs délais, pour analyser plus finement le type de fracture et préciser le traitement (médical ou chirurgical).

 

Le traitement dépend essentiellement du déplacement fracturaire et de la perte des rapports anatomiques normaux :

  • si la fracture n’est pas déplacée, un traitement par immobilisation avec une bandoulière pendant 4 semaines est suffisant.  Les fractures qui présentent un déplacement inférieur à 1 cm ou une angulation entre de moins de 45° pourront souvent aussi être traités orthopédiquement, sans chirurgie. Le traitement orthopédique permet d’obtenir de bons résultats en termes de douleurs, reprise des activités quotidiennes ou mobilités.
  • si la fracture est déplacée, le traitement chirurgical est en général la règle, quel que soit l’âge. Plus précisément, on parlera de fracture déplacée quand les fragments osseux fracturés présentent un déplacement supérieur à 1 cm ou une angulation entre eux de plus de 45°.

 

Le traitement chirurgical consiste à réduire au mieux le/les os fracturés et déplacés puis à les fixer. Plusieurs dispositifs d’ostéosynthèse existent pour assurer la stabilité de la fracture et autoriser une rééducation précoce. C’est le traitement privilégié chez le sujet jeune.

 

Cependant si les dégâts osseux après le traumatisme sont trop importants et la qualité osseuse mauvaise, la réparation peut s’avérer impossible en particulier chez les sujets au-delà de 60 ans. À partir de cet âge, les dégâts osseux sont souvent irréversibles et aggravés par l’ostéoporose. 

Dans ces cas difficiles, la solution est de remplacer l’extrémité supérieure de l’humérus fracturé par une prothèse anatomique ou inversée, là encore en fonction de l’âge et de la qualité des tendons de la coiffe des rotateurs. Ces tendons peuvent par ailleurs être lésés au cours du traumatisme et compliquer ainsi la solution thérapeutique.

 

Après une prothèse comme après une ostéosynthèse (clou ou plaque vissée verrouillée), la rééducation doit être précoce -si la fracture le permet- pour éviter la raideur de l’épaule.

Une immobilisation par écharpe pendant 4 semaines est nécessaire. À partir des 4 semaines, l’écharpe sera enlevée et la rééducation renforcée.

La rééducation sera longue (4 à 6 mois) pour récupérer une épaule mobile compatible avec la vie quotidienne et la pratique de certains sports.

    Fracture de fatigue du premier arc costal gauche

    Sports concernés : Golf

     

    En cherchant à augmenter l’amplitude de son backswing le joueur met en compression son premier arc costal et la répétition des contraintes va générer une fissuration osseuse progressive.

    Cette fracture de fatigue est responsable d’un tableau de pseudo-scapulagie gauche :

    Le joueur se plaint d’une douleur antérieure de l’épaule gauche qui apparaît en haut du backswing.

    L’examen du rachis cervical est strictement normal.

    L‘examen de l’épaule ne retrouve aucun test passif, palpatoire ou isométrique positif.

    La palpation du premier arc costal retrouve un point exquis douloureux.

    La radiographie standard est normale mais la scintigraophie retrouve une hyperfixation et le scanner ou l’IRLM font le diagnostic.

    Un repos sportif de quatre à six semaines est nécessaire pour obtenir la consolidation du foyer de fracture et la reprise du golf s’accompagnera nécessairement d’une modification du geste technique.

    Prendre RDV avec le Dr Patrick Houvet, chirurgien des membres supérieurs

    Le Docteur Patrick Houvet est chirurgien orthopédiste spécialiste des chirurgies de l'épaule, du coude, du poignet et de la main.

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