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Epicondylite latérale chronique : « Tennis Elbow »

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Sports concernés : Tennis ; Handball ; Volley ; Voile PV KS ; Tir à l’arc ; Natation WP PHV ; Escalade ; Basket ; Boxe ; Escrime ; Haltérophilie

 

Cas du tennis :

De la première description par Rungee en 1873 a ces dernières années de multiples hypothèses physio-) pathologiques ont été émises sur l’origine anatomique de ces douleurs du coude : périostite épicondylienne du 2e radial, court supinateur et cubital postérieur, myosite du 1er radial, chondrite du cartilage condylien, arthrite etc. La description des lésions tendineuses est plus tardive et l’hypothèse d’une compression nerveuse vient avec Roles et Mauddsley qui décrivent les premières en 1972 le syndrome du « tunnel radial » c’est-à-dire la compression de la branche postérieure du nerf radial notamment au niveau de l’arcade de Frohse.

Il existe donc plusieurs formes de « tennis-elbows ». Le tennis-elbow touche presque exclusivement les joueurs et les joueuses de 35 à 50 ans.

 

Le tennis elbow tendineux

 

C’est le plus fréquent (90% des cas).

Le début est progressif et la plupart du temps lié à un changement, de volume de jeu, (40% des tennis-elbows), de raquette, de cordage, de geste, de coach…

Les douleurs apparaissent lors de la contraction volontaire des épicondyliens sans signe articulaire démasquées par l’extension contrariée du poignet des doigts et a l’appui sur le condyle latéral.

La radiographie est normale. L’IRM recherche une fissuration ou une désinsertion partielle en plus d’un tendon épaissi et œdématié.

 

Le tennis-elbow articulaire

 

L’interrogatoire retrouve des antécédents traumatiques sur ce coude : fracture, entorse, luxation etc…

Les douleurs sont d’apparition souvent brutale. Ces douleurs s’accompagnent d’une limitation à la mobilisation articulaire. Il n’y a pas de douleurs lors de la contraction isométriques des épicondyliens.

L’imagerie retrouve des signes fréquents de souffrance articulaire : arthrose corps étrangers…

 

Le tennis-elbow neurologique

 

Il faut distinguer avant tout la névralgie cervico-brachiale dont le trajet est évocateur, partant du cou et se terminant dans l’axe de la main. On recherchera des antécédents de pathologie cervicale (AVP auto ou moto, sports à risques, ski etc.)

La symptomatologie est différente avec des sensations de brulures, de fourmillements etc.

La palpation des masses musculaires est douloureuse et reproduit la douleur qui ne siège pas sur le condyle latéral mais en avant du coude.

L’imagerie et en particulier l’échographie, étudie le calibre du nerf radial et des branches au niveau de l’arcade du court supinateur.

L’EMG fait le diagnostic en montrant un ralentissement de la vitesse de conduction nerveuse.

La liste des traitements des tennis-elbows est longue. Il n’existe pas de traitement efficace à 100% dans la littérature.

Plusieurs principes sont utiles améliorer les résultats :

Analyser précisément l’origine (technique, matériel, changement…), le type (tendineux, articulaire, neurologique.).

Traiter précocement, dès l’apparition des symptômes.

Expliquer les risques de rechute, les fadeurs de prévention.

Les traitements médicaux sont variés :

Physiothérapie, massage transversal profond, étirements, attelle, cryothérapie etc…

Mésothérapie, acupuncture…

Infiltrations intra ou extra articulaires dont le nombre doit être limité pour ne pas abimer les tendons et en l’absence de rupture débutante. Mes injections de PRP sont proposées soit en intra articulaire soit dans les fissures débutantes pour essayer d’obtenir la cicatrisation tendineuse.

Le traitement chirurgical reste l’exception, puisqu’il représente environ 3 à 5 % des cas. Il consiste en une désinsertion-allongement du tendon commun des épicondyliens associée ou non suivant les cas à une libération nerveuse, (neurolyse) par voie antérieure ou latérale et à une exploration intra-articulaire à la recherche d’une frange synoviale.

 

Prévention :

On retrouve à l’origine du tennis-elbow le plus souvent, un changement :

  • changement du temps de jeu, dans près de la moitié des cas. L’abus du tennis sans adaptation progressive favorise la tendinopathie.
  • changement de technique, modification dans le geste du service ou du revers. On doit éviter un cumul de travail sur les mêmes groupes musculaires : par exemple, revers, volée de revers, service.
  • Changement de matériel ou de tension du cordage.

Rupture du tendon terminal du biceps brachial

Sports concernés : Haltérophilie ; Danse

Ce contenu a été rédigé sur le site du Dr Paillard. Pour le consulter, cliquez sur le bouton ci-dessous.

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Rupture du tendon du triceps brachial

Sport concerné : Haltérophilie

 

La rupture tendineuse distale du triceps est fréquemment traumatique. Un facteur de risque communément associé est l’utilisation de stéroïdes anabolisants.

Le mécanisme lésionnel est généralement une contraction excentrique intense.

Le patient rapporte une perte de force en extension. Les amplitudes articulaires et les tests de force peuvent être largement conservés et le diagnostic clinique est fréquemment manqué.

Parfois une large ecchymose postérieure rend le diagnostic évident.

Le test de serrage du biceps ou squeeze test, analogue au test de Thompson pour le tendon d’Achille, est positif en cas de rupture.

Le test d’extension au-dessus de la tête ou overhead extension permet également de confirmer le diagnostic. Ce test est dédié à la rupture du triceps. Le patient est allongé en décubitus dorsal, le bras au-dessus de la tête avec l’épaule à 90 degrés d’antépulsion et le coude plié. Le patient doit activement tendre le bras contre la gravité. Le test est positif si le patient ne parvient pas à étendre le coude.

L’examen complémentaire préférentiel est l’IRM qui peut cependant surestimer la présence de lésions transfixiantes.

Ces dernières relèvent d’une indication chirurgicale sous forme de réinsertion tendineuse appuyée sur des ancres intra osseuses ou une reconstruction par greffe tendineuse en cas de lésions dégénératives étendues.

    Epicondylite médiale

    Sports concernés : Golf ; Tir à l’arc ; Escalade ; Haltérophilie

     

    Les muscles épitrochléens ont pour origine l’épitrochlée, ou épicondyle médial, située sur la face ventrale de l’humérus.

    Les muscles épitrochléens comportent le fléchisseur commun superficiel des doigts, le rond pronateur, grands et petits palmaires et le fléchisseur ulnaire du carpe.

    C’est une enthésopathie des tendons épitrochléens, c’est homologue de l’épicondylite.

    Le mécanisme causal est lié aux microtraumatismes répétés du tendon conjoint des muscles pronateurs-fléchisseurs (fléchisseurs superficiels des doigts +++).

    Cliniquement le sportif se plaint de douleurs de la région épicondylienne médiale.

    Ces douleurs peuvent être reproduites par les manœuvres de flexion forcée du poignet ou de pronation de l’avant-bras

     

    L’imagerie comporte la réalisation de clichés standards qui seront le plus souvent normaux. On recherche des enthésophytes, calcifications ou ossifications tendineuses, des irrégularités de l’épicondyle médial

    L’échographie montre un tendon hypoéchogène +/- épaissi avec un hypersignal au doppler énergie. L’examen recherche une désinsertion, des ruptures complètes ou partielles en réalisant des manœuvres dynamiques +++ (faire serrer le poing)

    L’IRM retrouve un épaississement tendineux, avec un hypersignal T1 et T2 intratendineux (tendinose), un hypersignal T2 intratendineux signe une rupture partielle ou complète. Il peut exister des anomalies de signal de l’os spongieux adjacent

    Le traitement précoce est très important.

    On utilisera les thérapeutiques classiques de la rééducation et de la physiothérapie associant, cryothérapie, massage transverse profond et les anti-inflammatoires.

    Comme pour le traitement des épicondylites latérales, en fonction de l’imagerie de l’IRM virgule on pourra proposer soit une infiltration de corticoïdes, soit une infiltration de PRP.

    Les indications chirurgicales sont exceptionnelles.

    La prévention repose sur l’analyse du geste avant tout et la correction des erreurs de matériel.

    Ressaut du triceps brachial (snapping triceps)

    Sport concerné : Baseball

     

    Le syndrome du snapping triceps est lié à la luxation d’un faisceau du tendon terminal du triceps brachial au-dessus de l’épicondyle médial. Cette pathologie est souvent associé à une instabilité́ conjointe du nerf ulnaire. Il s’agit d’un diagnostic rare touchant principalement une population masculine comprenant des travailleurs de force, les athlètes et les personnes atteintes d’une déformation en varus ou valgus du coude.

    L’examen clinique retrouve un double ressaut : le premier se produit entre 10 et 90° de flexion, provoqué par l’instabilité́ du nerf ulnaire et le deuxième ressaut est provoqué́ par le passage du tendon tricipital au-delà̀ de 110° de flexion.

    L’imagerie diagnostique de choix est l’échographie dynamique. En flexion extension du coude qui visualise parfaitement à la fois le ressaut du tendon et du nerf ulnaire. L’échographie permet aussi de qualifier l’anatomie du nerf en mesurant sa surface et e recherchant une altération des fascicules nerveux.

    Le traitement initial est conservateur, avec mise au repos et mise en place d’une orthèse maintenant le coude à en extension portée la nuit. En cas d’absence d’évolution favorable, une indication chirurgicale est discutée après 3 à 6 mois. L’intervention implique une excision partielle ou une transposition du tendon tricipital distal et parfois une ostéotomie humérale distale partielle. Le nerf est en général transposé en avant ou il est fixé dans un lambeau graisseux.

    Tendinite du triceps

    Sports concernés : Hand ; Ski & snowboard

     

    La tendinite tricipitale est une pathologie inflammatoire tendineuse liée à une hyper-utilisation. Elle est assez rare mais elle peut être très gênant chez les athlètes dont le geste comporte une extension comme le hand-ball, le volley-ball ou le basket-ball. Le stade ultime est la rupture du tendon terminal mais c’est assez rare (2% des cas). Le triceps brachial est un muscle situé à la face postérieure du bras. Il est composé de trois chefs distincts : le chef latéral, médial et le chef long (ou longue portion du triceps). Il nait du tubercule infra glénoïdal et se termine sur l’olécrane.  Le triceps permet l’extension du coude et la rétropulsion de l’épaule. Il aide le muscle grand dorsal dans l’adduction de l’articulation de l’épaule.

    Les symptômes typiques de cette tendinite comportent une douleur intense après des gestes répétitive d’extension du coude et une raideur du coude après le repos.

    L’examen clinique fait le diagnostic en déclenchant une douleur à la palpation du tendon terminal du triceps à son insertion sur l’olécrane avec parfois un aspect œdématié voire crépitant. Il existe parfois une faiblesse lors de l’extension contre résistance.

    Les examens complémentaires comportent une radiographie qui peut retrouver des microcalcifications si la lésion est chronique, une échographie ou une IRM qui vont retrouver un tendon inflammatoire avec parfois des microfissures ou une microdéchirure.

    Le traitement de la tendinite du triceps comporte une approche physio-thérapeutique avec des massages des tissus mous, des massages transverses profonds, de l’électrothérapie (ultrasons), des étirements du triceps. Pour éviter la récidive une éducation des gestes et une modification de l’entrainement sont souvent nécessaires.

    Prendre RDV avec le Dr Patrick Houvet, chirurgien des membres supérieurs

    Le Docteur Patrick Houvet est chirurgien orthopédiste spécialiste des chirurgies de l'épaule, du coude, du poignet et de la main.

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