Les blessures en Équitation
Les conseils de l'ostéopathe Thomas
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Thomas TCHURUKDICHIAN exerce en tant qu’ostéopathe dans le 16ème arrondissement de Paris au sein de la Clinique Victor Hugo, du Centre Vitruve, en cabinet privé ainsi qu’à domicile. Vous trouverez ci-dessous ses conseils d'expert. → En savoir plus
Lombalgie du cavalier (équitation)
1. Echauffement adapté
Durée : minimum 10 à 15 minutes avant de monter à cheval.
Exercices :
- Rotations du bassin : effectuer des cercles lents dans un sens puis dans l’autre.
- Étirements dynamiques : effectuer des fentes avant, incliner le tronc latéralement pour
assouplir le dos. - Mobilisation des épaules et du cou : faire des mouvements circulaires pour assouplir le
haut du corps. - Étirements des ischio-jambiers : ils sont liés à la posture du bassin et peuvent soulager la
pression sur les lombaires.
2. Renforcement musculaire
Muscles à cibler :
- Abdominaux profonds : renforcement du transverse pour protéger le bas du dos (planches,
exercices de gainage). - Muscles du dos : renforcer les érecteurs du rachis, le grand dorsal et les lombaires avec des exercices comme les supermans ou le gainage dorsal.
- Fessiers et cuisses : renforcer les fessiers et les quadriceps pour assurer une meilleure
stabilité du bassin (squats, ponts fessiers).
Exercices spécifiques :
- Planche (classique ou latérale) pour renforcer le tronc.
- Extensions lombaires : sur un tapis, lever les bras et les jambes simultanément en
maintenant quelques secondes.
3. Posture et techniques
Position en selle :
- Garder le dos droit mais détendu, sans cambrer excessivement.
- Veiller à aligner les épaules, le bassin et les talons pour un bon équilibre.
- Ne pas creuser le bas du dos en sur-compensant.
Technique de monture :
- Travailler le gainage et la stabilité du tronc pour minimiser les secousses.
- Améliorer la technique d’assise dans les mouvements plus intenses comme le trot enlevé ou le galop.
- Ne pas se pencher en avant ou en arrière excessivement, ce qui pourrait aggraver les tensions
lombaires.
4. Gestion des entraînements
- Progresser graduellement : éviter les changements soudains dans la fréquence ou l’intensité des entraînements.
- Varier les allures et disciplines : alterner entre des séances plus intenses (sauts, dressage) et des activités plus douces comme les promenades ou le travail à pied pour réduire la pression sur les lombaires.
- Repos et récupération : intégrer des jours de repos pour permettre au corps de récupérer,
notamment après une séance intense ou une compétition.
5. Récupération et étirements
- Étirements à distance de l’effort :
- Étirements du dos : inclinaisons latérales, posture de l’enfant (yoga) pour détendre la colonne.
- Étirements des ischio-jambiers et des quadriceps : souvent sollicités à cheval, ces muscles peuvent tirer sur les lombaires.
- Étirements des fessiers et des psoas : aide à relâcher les tensions sur le bassin.
- Récupération active : une marche légère ou un travail à pied pour favoriser la circulation
sanguine. - Hydratation : bien s’hydrater aide à prévenir les courbatures et les tensions musculaires.
6. Traitement préventif chez l’ostéopathe
- Bilan régulier : même en l’absence de douleurs, des séances préventives peuvent corriger des
déséquilibres avant qu’ils ne provoquent des symptômes. - Correction des désalignements : l’ostéopathe peut ajuster la posture et le placement des
articulations, soulageant ainsi les tensions lombaires. - Suivi personnalisé : un ostéopathe peut vous donner des conseils adaptés à votre morphologie et
à vos pratiques spécifiques à cheval. - Prévention des blessures : en s’assurant que la colonne vertébrale et le bassin fonctionnent
correctement, on peut éviter que des tensions mineures ne se transforment en blessures plus
graves.
Les accidents d’équitation représenteraient en France environ 4% des accidents de sport soit 6000 personnes par an et 7 décès annuel en moyenne. En effet, monter à cheval serait plus risqué que skier ou pratiquer la course automobile, selon une étude menée par des chercheurs américains (Trauma Surgery & Acute Care Open). Les blessures les plus fréquentes se situent au thorax (37 %), aux bras et aux jambes (26 %) et à l’abdomen (13,5 % des cas). Plus grave, 23 % des personnes étaient touchées à la tête ou au rachis, dont un quart ont subi de graves dommages neurologiques.
Les pathologies microtraumatiques du cavalier existent, mais sont beaucoup moins fréquentes que les séquelles traumatiques. L’intensité de la sollicitation du cavalier est conditionnée par divers facteurs, notamment l’allure du cheval (pas, trot, galop, sauts), le type d’équitation (travail assis ou en suspension, c’est-à- dire en appui sur les étriers, le siège décollé de la selle, voltige, etc.) et le niveau technique du cavalier.
La prévention est un élément important avant de monter un animal.
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Blessures de l'épaule
Les séquelles de lésions du membre supérieur sont fréquentes mais rarement gênantes en équitation.
Lésions osseuses
Fracture de la clavicule
Ce contenu a été rédigé sur le site du Dr Paillard. Pour le consulter, cliquez sur le bouton ci-dessous.
Fracture de la tête humérale
Lésions articulaires
Luxation de l’épaule
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Entorse acromio-claviculaire
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Blessures du coude
Lésions osseuses
Fracture de la tête radiale
Ce contenu a été rédigé sur le site de l’Institut Français de Chirurgie de la Main. Pour le consulter, cliquez sur le bouton ci-dessous.
Fracture du coude
Lésions articulaires
Luxation du coude
Entorse grave
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Blessures du poignet et de la main
La main transmet les ordres du cavalier au cheval en particulier pour les changements d’allure et de direction. Le poignet et dans le prolongement de l’avant-bras, en inclinaison neutre, en pronosupination neutre, les doigts fermés sur la rêne qui entre en contact Avec le bord cubital du 5e doigt et le bord radial de la 2e phalange de l’index sur laquelle vient s’appliquer la pulpe du pouce. Cette prise pollici-digitale termino-latérale est très puissante et doit empêcher les rênes de glisser.
Il n’y a pas de traction de la main sur la rêne. Les changements de direction vont être provoqués par une supination du poignet les doigts gardant la même attitude.
Parfois les deux rênes sont tenues par la même main. Parfois pour faire travailler son cheval le cavalier va utiliser une longe qui sera tenu par les 2 mains par une prise digito-palmaire et verrouillé par le pouce.
- les rênes et les longes sont donc le plus souvent responsables des traumatismes de la main. L’association d’une mauvaise tenue de ces liens et la réaction brutale du cheval va entraîner la lésion.
- le choc direct de la main sur l’encolure du cheval lors de la réception d’un saut d’obstacle ou d’un refus est propre ou CSO.
- les morsures de cheval sont très graves parce qu’elles sont très délabrant ces en raison de la composante d’arrachement et d’autre part septique avec un risque tétanigêne.
- le horse-ball est une sorte de basket-ball du cheval, provoquant des lésions lors d’un arrachage du ballon à l’adversaire.
Lésions osseuses
Fracture du poignet
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Lésions articulaires
Entorse grave du pouce
Entorse IPP
Luxation du carpe
Entorse grave du carpe
Blessures du dos et des lombes
La traumatologie d’urgence du rachis est une des causes de blessures la plus importante avec un risque de paraplégie et de tétraplégie majeure.
La gravité des accidents résulte pour leur très grande majorité des lésions entrainées dar ces commotions cérébrales à la suite d’une chute de cheval : contusions cérébrales et /ou fractures du crâne.
Ces lésions sont à l’origine de la plupart des décès constaté dans les sports équestres (t; ils sont en règle consecutifs a des œdèmes cérébraux.
L’utilisation d’un casque et d’un gilet Aribag a démontré son utilité.
La position du cavalier à cheval est celle d’un homme assis « debout ».
Le rachis absorbe le mouvement du dos du cheval par le jeu de ses courbures et par un travail de rétroversion et dé-rétroversion anticipées du pelvis, et de balancier « d’inertie » antéro-postérieur du buste dont la finalité est le maintien du contact léger avec le cheval, la stabilisation de la main et des centres de l’équilibre du cavalier.
La fréquence des pathologies rachidiennes chez le cavalier professionnel est la suivante (Auvinet, 1980) : cervicalgies : 12 %, dorsalgies : 7 %, lombalgies : 63,5 %.
- Les cervicalgies sont essentiellement fonctionnelles, notamment les contractures des fixateurs de l’omoplate qui peuvent être dues au cheval qui “tire”, au débutant crispé, ou au surmenage chez le bon cavalier.
- Les lombalgies sont dominées par des douleurs musculo-ligamentaires et articulaires postérieures, elles sont en règle générale calmées par l’activité. Les lombalgies “banales” sont fréquentes et peuvent être liées au surmenage musculo-ligamentaire en rapport avec des périodes de surcharge équestre, d’activité en état de fatigue, avec le travail de certains chevaux. Elles sont calmées par l’activité équestre, perçues principalement le soir ou au réveil et présentent un risque d’altération du contrôle dynamique, puis de pathologie articulaire.
- Les syndrômes articulaires postérieurs sont fréquents et favorisés par le piétinement (enseignement, longe, journées de compétition mal gérées), et l’hyper lordose
- La dystrophie rachidienne de croissance est fréquente chez les cavaliers professionnels avec pres de 60% vs 30% dans la population générale
Lésions osseuses
Fractures de contrainte du col fémoral
Coxarthrose
Blessures du bassin
La traumatologie du bassin est très fréquente et très grave : fracture du cotyle, fracture-disjonction symphysaire, fracture du col du fémur ou de la dia physe fémorale. Ce sont des lésions majeures qui vont nécessiter une solution chirurgicale et une longue période de rééducation avec un risque non négligeable de séquelles fonctionnelles.
Assis, les membres inférieurs assurent un travail de stabilisation latérale intermittente notamment par les adducteurs de hanche, parfois assistés par les fléchisseurs du genou lorsqu’il existe une composante verticale. Ce travail s’effectue en isométrie voir en course excentrique courte, ce qui peut être source de macro et microtraumatismes indirects. Par ailleurs, une activité excessive des adducteurs s’associe généralement à une contraction des psoas qui limite l’adaptation rachidienne.
Des facteurs favorisant des tendinopathies chroniques des adducteurs de hanche du cavalier sont fréquemment retrouvés: sollicitation prolongée en isométrie ou en courses courte, raideur, technique défaillante (défaut de contrôle pelvi-rachidien), statique et dynamique, changement de selle, de monture, variation brutale du volume d’entraînement.
Les douleurs chroniques des adducteurs de hanche sont rencontrées chez de nombreux professionnels de l’équitation. Les pathologies rencontrées sont :
- des “myalgies”: contractures et microcontusions (des aspects échographiques évocateurs sont parfois observés en l’absence de toute symptomatologie)
- des tendinopathies : les chefs musculaires concernés sont généralement le moyen adducteur, et d’une manière moins générale le pectiné.
Des lésions dermatologiques peuvent être observées : les lésions de folliculite ne sont pas exceptionnelles chez les cavaliers et sont dues aux frottements répétés sur une zone pileuse comme la pointe des fesses ou la face interne des cuisses. Le tissu sous-cutané peut être le siège de nécroses traumatiques ou microtraumatiques au voisinage des ischions. Il peut en résulter des nodules fibreux ou des collections, parfois hémorragiques.
Blessures du genou
En équitation sportive de vitesse, d’endurance, de sauts d’obstacles le cavalier monte « en suspension », c’est-à-dire en équilibre sur les étriers, buste légèrement incliné en avant, les mollets et l’intérieur des cuisses au contact, le siège décollé de la selle.
La suspension est assurée par les soléaires et le quadriceps.
Les plans postérieurs du rachis, relayant les fessiers, assurent un rôle de soutien plus important, moins dynamique aussi peut être qu’en équitation assise.
L’équitation de dressage, assise, étriers “chaussés longs”, n’est habituellement pas contraignante pour le genou, même avec une articulation présentant déjà un problème pathologique. En revanche, l’équitation en suspension et la pratique de l’obstacle réalisent une contrainte fémoropatellaire, susceptible d’aggraver des lésions préexistantes. Les syndrômes rotuliens purement liés à l’équitation sont cependant rares et généralement résolus par des adaptations techniques.
Blessures de la cheville et du pied
La qualité du chaussage est très importante.
Les bottes d’équitation servent à protéger la jambe des frottements contre la selle, et assurer une bonne fixité de jambe.
Les bottes présentent aussi un aspect sécuritaire car elles minimisent le risque que le pied ne reste coincé dans l’étrier en cas de chute, grâce à leur talon et l’adhérence de leur semelle.
Dr Philippe PAILLARD, spécialiste des membres inférieurs
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Les Docteurs Patrick Houvet et Philippe Paillard sont chirurgiens orthopédistes à Paris et en Île-de-France. Ils sont tous deux spécialistes en chirurgie du sport.